1. |
Bécasseau
02:50
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Tu veux sortir par ici, mets les voiles,
T'as trop voyagé mais t'es bien fatigué.
Mais le vent attendu n'a pas soufflé.
T'as mal calculé mais toujours rien appris.
T'étais bien obstiné en partant.
Tu te sens mal, le soleil t'a brûlé.
C'était ce que tu as voulu quand tu l'as quitté.
Maintenant ou jamais, personne ne te retient,
Cela ne dépend que de toi, que de toi.
Se tenir droit semble bien difficile,
Avoir le dos droit n'est toujours pas facile.
Pour être juste, pour dire la vérité,
Depuis trop longtemps, t'as pas vu ton pays.
Tu t'inquiètes de la mer agitée.
Que de rumeurs, t'as besoin d'un conseil.
Tout est fade même l'air bien salé.
La mer devant toi, le temps agité sont tout ce qui va rester.
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2. |
Mademoiselle
03:34
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Elle chante souvent quand son cœur se désarme,
Rigole au vent les soirs de vagues à larmes
Elle prie le temps de laver ses tourments,
Esbrouffe ses airs de peines à laver ses haines.
Refrain :
Mademoiselle ... me tourmente ... m’invente
Mademoiselle ... chante .... danse
Elle crie la vie pour chasser les soupirs
Mademoiselle … s'effleure en cadence.
Mademoiselle
Elle cherche à quitter les peurs de tous ces hommes
Et caresse doucement la voie d’un lit doré.
Je suis frère d’aile, certain de m’envoler,
En suivant les traces d’une âme éparpillée.
Elle vampire à tout va des « Je n’y arriverai pas »
Et susurre sans cesse « Non, ne m’attendez pas ».
Elle virevolte en l’air des espoirs sans sagesse
Et puis change d’un coup pour mettre fin à ses averses.
Elle s'assume enfin un monde sans refrain
Et coupe les fils pour s'ensouffler d'exils
Elle est fière debout sans crainte, sans tabou
Les yeux éclairées d'une soif d'envie d'aimer.
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3. |
Vergessene Welt
03:06
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Vergessene Welt,
Gelebte Zeit,
Erzählt beständig,
In dir was doch nicht bleibt.
Das Hier und Jetzt,
Es kann doch nur sein,
Weil das, was einmal war,
Unnachgibig ist,
Hart wie Stein.
Der Weg, nicht ausruhn'
Bleib nicht stehn.
Dein Weg, wenn auch fest umzäunt,
Entsteht er zuletzt doch im Gehn.
Verlorenes Einst!
Was vor dir liegt,
Ist nur Geschichte,
Die in dir weiterlebt.
Und wer du bist,
Ergibt sich erst mit der Zeit.
Geh' weiter, bleibt nicht stehn'
Denn es ist noch nicht so weit.
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4. |
Sans arrêter
04:41
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Il court, court, sans m'arrêter.
le temps passe vite.
Il court, court sans nous arrêter
Et court, court et le temps
Et flottent nos tourments.
Mais pour un doux moment, boire un thé à tes côtés.
Vraiment doucement, boire un thé à tes côtés.
Cadence, cadence en mouvement.
Isole l'espoir entêté.
remettre, remettre à demain,
L'envie qui vient en chemin,
On souffre, on n' a pas le temps.
Méandre, méandre des sentiments,
tu arrives au port épuisé
Contournant ce que tu sens déjà.
Sans , sans connaître sa moitié,
C'est une vie sans arrêter.
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5. |
Amour toujours
03:15
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Bout d' choux a cinq ans,
Des cicatrices sur les bras, le cœur prêt à se fendre.
Sa promise est ici là mère des bacs à sable.
Il la, entre toutes, pour chaque jour, convoitise;
Mais jamais par ses mots, sa flamme ne l'attise.
Elle se prend alors d'amour pour un autre de ces bouts.
Notre choux s'en remet soudain à l'espoir
D'un autre château pour sa princesse des grands soirs.
Notre jeune homme a quinze ans,
L'esprit frêle, incertain mais le cœur toujours épris.
Cette reine de passage lui augure toujours de bons présages.
Pour un premier baiser le voilà qu'il défriche
Les boutons d'ardeur ouvrant certaines laideurs.
Mais Pénélope des récrés le nomme « Petit con préféré »
Et s'ouvre en confidence sur tant de bien aimés.
C'est la valse de l'attente, des écrits, des oublis.
Notre grand homme a trente ans,
Vagabondant dans les doutes mais le cœur en chaufferie.
Sa merveille s'émerveille d'avoir trouvé l'ami.
Lui se complaît dans ce rôle de galant
Cherchant les attentions à la moindre seconde.
Mademoiselle s'essaye des amants sans faconde.
Il espère, s'approche, vit à sa vie
Mais ne récolte l'éloge que d'un prince sans vis à vis.
Notre senior a soixante ans,
Des roses en foison, des vies pleins les bagages.
Toujours il se passionne pour cette reine des grands sages
Elle arpente le cœur des hommes sans jamais se poser,
Lui l'attend, patiemment, au détour d'un café,
Mais l'horloge tourne les heures annonçant la moisson.
Son cœur de battre pour elle ne peut dire « arrête ».
Il bat alors la retraite sans jamais traîner des pieds.
Le vieil homme a 100 ans,
Ses yeux encore et longtemps pour de longs moments scrutent
Le bout d'or en chair qui devant lui s'exécute
Un pas de danse digne à la recherche de son dû.
La beauté reste en l'air quand le corps pourtant tangue.
Leur trou dans la terre semble bien mérité
Pour ces deux amants fiers s'attendant l'éternité.
Mais qui dit que la-bas souffle ce vent qu'on appelle « folie »?
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6. |
Mon monsieur
04:50
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MON MONSIEUR
Sans montrer la peine autour de soi
Mon monsieur grisonne à s'en retrouver bas.
Pas de fierté gaiement quand on rentre de loin
On perd son espoir dans de vagues recoins.
Il est des retours qui vous tapent aux tempes;
Il est des trajets qui vous campent.
Refrain :
Mon monsieur en a pris un bon dans la face,
Rentre plus chez lui, terrassé en surface.
Mon monsieur...
Mon monsieur, il sait plus comment faire.
Tout s'est envolé, des sourires en repaire,
Mon monsieur...
Voilà que le temps le fait saignant.
Voilà que ces cris s'étouffent sans ici.
Mon monsieur fraternise avec les riens du néant.
Mon monsieur s'idéalise en retour des mercis.
C'est qu'il faut du sable pour rentrer sans jugement;
C'est qu'il faut des siècles pour soigner des mal êtres
Toujours il a cru que partir pourrait
Soulager l'enfant qui, il pensait, resterait.
Mais aller au vent qui souffle vers le sud
Vide les esprits vils nacrés de solitude.
C'est de plaisir vif, naïf et sincère
Qu'il faut s'armer pour défier les grandes mers.
Monsieur reste là sans trop pouvoir faire,
Son envie divague en vagues sourires amers.
Il pourrait repartir vers un vent différent
Mais sa brise se coupe en voyant tant de route.
Les voiles d'un ailleurs alors lui sèment le doute.
Il faudra des paroles pour se remettre en rang.
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7. |
An ein Dresd'ner Haus
03:14
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Zwischen all dem Prunkl
Erblick ich dein gesicht
ungeschminkte Graufassade
Man bermerkt dich nicht
Refrain :
Die Genossen alter tage
Unablässig fotografiert
dich hat man grau gelassen
Nur mit Parolen beschmiert
Ein Eingeworf'nes Fenster
Oben in rechten Eck
Lässt bitterlich dich spüren
Du bist der letzte Dreck
Von deinem Herrn verlassen
In Nacht und Nebel viellleicht
Er suchte seine Freiheit
Für dich war das nicht leicht
Wirst du nicht lange halten
Wenn man dich so sieht
Und die sanierten Haüser des Vorstadt
Sind zudem ehr beliebt
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8. |
Ils auraient pu
05:34
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Le sourire dans un joli coin
Leurs âmes se sont doucement parlées
De futilités en profondeur d'êtres peints.
Les voilà qui se sont vers un temps envolés,
Le gauche et droite d'un côté unis
Leur droite et gauche reposant leur vie
Refrain :
Ils auraient pu
Ils auraient pu unir leurs époques
Éveiller leurs consciences de quotidien réciproque
Ils auraient pu chanter leurs rengaines
D'humains assis face aux mêmes peines
Chacun avait son temps de vie
A des kilomètres de l'autre édifié
Ou tangué. Pas de rêve dans l'ici,
La distance forgeant l'espérance d'aimer;
Elle, avait ses desseins au bout d'aquarelles,
L'autre avait de l'enfance comme toute écuelle.
Et puis les rares rencontres « espoir »
Se faisaient au bruit des notes forestières.
La complicité dans leur pas les rendaient rares,
Adossaient à l'aube naissante leurs hiers
Et les jours du demain alors si fugaces
N'avaient pas de présence dans leur si tendre place.
Mais le quotidien radoucit les envies
Rengorge la quête d'engranger l'idéal
Le virtuel se perd au milieu d'un chacun ici
Où les ombres de l'autre se tombent en canal
Existence responsable noie le soir des grands bals
Et remet à jamais la source d'un paradis.
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9. |
Selbst Kritik
04:59
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Scheinbar nur im Kopf?
Verwandeln kann die Welt
Wer sich auf Hirnübung versteht.
Leicht und unverhofft,
Wird auch der Verlierer zum Held.
Und ich nehm Dir die Freiheit
Ein Anderer zu sein.
Weil's mir die Ruhe verlangt.
Foncer à travers gens
Ne permet pas de se rassembler, pourtant
Les pays nous frôlent et l'on s'impose
Des images d'ailleurs à contre-cœur
Et j'enlève ton désir d'être un autre quelqu'un
Vouant mon repos en un écrin
Leicht und unbeschwert?
Formen kann die Wirklichkeit,
Ein jeder wie er mag.
Ausgeschmückt. Verkehrt?
Verwandelt auch Glück sich in Leid.
Und ich nehm Dir die Freiheit
Ein Anderer zu sein.
Weil's mir die Ruhe verlangt.
Nur zum Wohl meiner Klarheit
Lass ich nichts hinein.
Weil's mir vorm Wir-Sein bangt.
Chacun s'enchaîne des temps durant
A ne voir dans l'autre qu'un tout.
Divine ou maline surprise
D'embrasser l'un ou l'autre
Comme un rien ou un Nous
Et j'enlève ton désir d'être un autre quelqu'un
Vouant mon repos en un écrin.
Et je reste tête claire, ne laisse rien rentrer
Un nous voudrait nous noyer.
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10. |
La mélodie de Maël
02:21
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Zjian & Pédy Lyon, France
Zjian et Pédy, c'est une histoire d'amour amicale qui s’enivre dans l'entremêlement des voix, de mélodies accompagnant ces fraternelles langues que sont l'allemand et le français.
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